Débris d'houblonnage à froid

Bonjour groupe,

Comme mentionné dans mon message de présentation, j'ai brassé une American Pale Ale (clone de Mirror Pond) que j'ai mise en fût tout à l'heure. Cette recette demandant un houblonnage à froid (dry hopping, mais j'ai le travers d'essayer de rester avec les termes français le plus possible... ), je l'ai fait avec du houblon en granules. J'ai décidé d'essayer de les laisser en toute liberté barboter dans la bière sans les placer dans un sac-filtre.
Une fois la fermentation terminée, j'ai refroidi la bière à 4°C pour 48 hrs. La plupart des matières en suspension se sont déposées au fond, mais il restait tout de même une certaine quantité de débris visibles. J'ai donc placé un sac-filtre en nylon préalablement aspergé de Star-san dans mon fût pour le transfert de la bière dans l'espoir de clarifier le plus possible le produit fini.

J'aimerais savoir comment vous procédez pour le houblonnage à froid, houblons libres ou ensachés, clarification de la bière, etc. C'était ma première tentative alors...

Je met le houblon dans un sac en nylon (paint strainer) et j'attache avec de la corde à boucherie. Je "stérilise" le sac et la corde en bouillant dans de l'eau environ 5-10 min (avant de mettre le houblon dedans bien sur).

SciYan a écrit:Je met le houblon dans un sac en nylon (paint strainer) et j'attache avec de la corde à boucherie. Je "stérilise" le sac et la corde en bouillant dans de l'eau environ 5-10 min (avant de mettre le houblon dedans bien sur).

Et quand viens le temps de sortir le sac du goulot de la tourie, le tas de houblons défait n'est pas trop gros ? Ça passe bien ?

En tourie, moi je laisse le houblon libre comme l'air. Je m'assure de bien remuer la tourie à tous les jours, et habituellement lorsque je la laisse reposer à la fin de ma secondaire, la très grande majorité des débris sont déposés au fond. En siphonant avec précaution, je n'en ramasse presque pas.

Quand je fait le dry hop (le terme français que j'avais entendu est houblonnage à cru) dans un keg, à ce moment là je le met dans un sac pour éviter de boucher mon "dip tube" ou encore les "poppet valves" (désolé des termes anglais )

P-A a écrit:En tourie, moi je laisse le houblon libre comme l'air. Je m'assure de bien remuer la tourie à tous les jours, et habituellement lorsque je la laisse reposer à la fin de ma secondaire, la très grande majorité des débris sont déposés au fond. En siphonant avec précaution, je n'en ramasse presque pas.

Quand je fait le dry hop (le terme français que j'avais entendu est houblonnage à cru) dans un keg, à ce moment là je le met dans un sac pour éviter de boucher mon "dip tube" ou encore les "poppet valves" (désolé des termes anglais )

Intéressant. Je suis curieux de savoir pour quelles raisons tu le fais en tourie et d'autres fois en keg ?

De mon essai d'hier, comme toi j'ai remarqué que la majorité des débris s'étaient déposés au fond de la tourie. Mais il y en avait une certaine quantité qui flottait sur le liquide, probablement pas assez denses pour couler, et en sortant la tourie du congélateur à fermentation et la transportant sur le comptoir, cette mince couche s'est retrouvée en suspension. C'est pourquoi j'ai décidé de placer un sac-filtre dans mon fût.

Pour mon dry hop ça dépend de mon humeur (et de à quel point je suis pressé de boire ma bière!)

Quand je le fais directement dans le keg, je fais habituellement une "carbonatation" naturelle, c.a.d. que j'ajoute du dextrose comme je le ferais pour des bouteilles. Après environ 1 semaine et quelque jours, ma bière est bien gazée et houblonnée à cru. Prête à servir donc. Je suis aussi d'avis que ça évite que les arômes se "volatilisent", mais bon ça c'est un peu lancé à travers mon chapeau.

Dépendamment de si le keg va se boire assez vite ou non, je fais un cold crash et je transfert dans un autre fût pour éliminer les débris et éviter un trop long contact avec le houblon.

Je mets mon houblon libre dans ma tourie. Quand vient le temps d'embouteiller, je mets ma tourie sur un comptoir et je laisse reposer le temps que les sédiments se déposent dans le fond. Habituellement je fais du houblonnage à cru dans des bières très houblonnées avec un "chill haze". C'est donc difficile de juger de la clarté de ces bières, mais il ne semble pas y avoir de matière en suspension ou autre.