Carbonater en fût à température pièce...

Salut les bums,
J'ai finalement reconditionné un des fûts que j'avais ramassé chez Mercier (http://mercier40.ca/index.php) pour pouvoir enfin mettre en baril une partie de ce que je brasse. Cependant, j'ai un problème: je suis en appartement et je n'ai pas de frigo qui sera dédié à la tâche. Le fait est que je vais seulement boire les fûts dans des partys et ils seront maintenus au froid pour le service dans un bac de glace, de la neige ou autre.

Alors, si je dois carbonater au chaud, croyez-vous que c'est une bonne idée de le faire comme en bouteille, en ajoutant de sucre et en ayant encore des levures en suspension? C'est l'option #1. Bière plus trouble à cause des levures et de l'absence du cold break pour éclaircir.

Sinon, j'ai l'option #2: faire un cold break en tourie et carbonater le fût à température pièce. J'ai lu un peu là-dessus et ça semble peu recommandé. Mais après avoir lu les raisons et cherché des solutions, je suis tombé sur la charte suivante:



Je me dit donc que si j'opte pour l'option #2, qui me semble malgré tout possible, je devrai monter la pression à 30 PSI pour obtenir une bière à environ 2,6 vol CO2. Ça me semble une pression quand même très élevée. Je suis donc dans un dilemme.

Est-ce que les 2 méthodes sont possibles? Si oui, laquelle vous semble la meilleure?

P.S. : J'ai coupé un peu mon tube de sortie afin de ne pas ramasser les dépôts dans le fond du baril, si ça peut influencer votre opinion sur l'option #1.

Je suis vraiment vendu à l'idée de carbonater les kegs forcé avec CO2. Je le fais régulièrement (voire tot le temps) à température pièce à ~30psi.

Le principal avantage vient du fait que t obtients généralement une bière plus claire mais aussi, la bière est prête à servir illico ! (si tu brasses le keg pour accélérer la dissolution du CO2)

De plus, le principe de scellement des cornelius repose sur la pression. Plus il y a de pression dans le keg, pls le gros seal atour du couvercle principale sera étanche puisque compressé. Dans le cas d'une refermentation, la pression se bâti très tranquillement, le CO2 pourrait donc s'échaper au fur et à mesure sans bâtir de pression si le seal n'est pas parfait. Ça n'arrive pas forcément mais ça fait chier quand ça arrive...

+1 pour le CO2 forcé Happy draughting !

Je compte conditionner un certain nombre de fûts de cette façon. Pas de problème à carber tiède; juste à ajuster la pression. Au refroidissement, la pression et la carbonatation "devrait" être correcte en principe. Vérifie ton 30 psi une seconde fois... 29 et 30, c'est pas pareille...  

Paco a écrit:Vérifie ton 30 psi une seconde fois...  29 et 30, c'est pas pareille...   

Pourquoi? La différence ne doit pas être si grande que ça... si on se fie au graphique.

Je te fais pars de mon expérience, si tu met ça à 30 PSI et que tu à une mini fuite, tu vas vider ta bombonne en un rien de temps. Donc, n'oublie pas de vérifier que tu n'as aucune fuite

Moi j'ai gazé au sucre quelques kegs et mes bieres sont limpides. C'est certain que si tu déplaces tes kegs avant c'est une autre chose, mais par expérience, ça ne fait pas une bière hyper trouble pour autant. Je jette le premier verre pour enlever le gros des sédiments.

C'est peut-être parce que je n'étais pas encore habitué avec les systèmes en fût, mais quand j'ai refroidi une bière dans une chaudière avec de la glace immédiatement avant un party, j'ai toujours eu des problèmes de mousse. Les derniers keg je les ai refroidis comme il le faut avant et c'était beaucoup mieux.

SciYan a écrit:Je te fais pars de mon expérience, si tu met ça à 30 PSI et que tu à une mini fuite, tu vas vider ta bombonne en un rien de temps. Donc, n'oublie pas de vérifier que tu n'as aucune fuite

Je déconnecte toujours ma bombonne. J'ai eu des mauvaises expériences moi aussi

Mais sérieusement, pressuriser à 30 psi, shaker 5 minutes, avoir de la bière prête à boire, priceless.  

Je cherchais une charte de solubilité du CO2 comme tu as présenté, mais en Celsius (plus pratique pour la petite partie du monde en dehors des États-Unis) et je me suis dit qu'il allait être plus simple de m'en faire une avec la formule. En cherchant, je suis tombé sur cet article présentant une équation considérant en plus de la température et de la pression, la densité, le taux d'alcool et la pression atmosphérique. Mais là il faudrait inventer la 4e et la 5e dimension pour représenter ça sur une charte. Pour tous les beers geeks de ce monde, voici le lien :
http://www.iul-instruments.de/pdf/vitalsensors_2.pdf